Carnet de Poilu

Ombres colrées sur praxinoscope géant

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Dans son Carnet de Poilu, Renefer, peintre dans le civil et soldat du génie pendant la grande guerre, croque et décrit le front à sa fille de 8 ans. Il y inventorie avec humour les différents corpsde métiers du front, montre avec un optimisme sans faille le quotidien des soldats, mais y décrit aussi en creux la monstruosité de la guerre, et y lance un appel pacifiste aux générations qui lui succèdent.

Cette période charnière, du début du vingtième siècle, est celle de la disparition des jouets optiques, de leurs images colorées, au profit du cinéma et du dessin animé, en noir et blanc.

L’ambition de ce projet est de placer le public dans une relation au spectacle qui s’apparente à celle de l’avant guerre : le cinéma est alors un art artisanal et forain, les projecteurs jouets et autres jouets optiques permettent le foisonnement des propositions à domicile, nourries par les inventions géniales de savants comme Charles-Emile Raynaud ou d’artistes comme Georges Meliès ou Emile Cohl.

Dans un lieu intimiste ambulant, sur une réplique géante de praxinoscope s’animent les ombres colorées des soldats de 14-18, mus par une main invisible. Une bande son enregistrée mêlant clarinette basse et voix, sur laquelle se superposent des bruitages produits en direct évoquent l’atmosphère des tranchées.

Tout public à partir de 6 ans
Durée  8 minutes
Plateau  4m x 3m
En tournée 1 marionnettiste
Jauge 20
Sries 4 représentations

D’après le texte et les dessins de
Renefer
Mise en scène, Scénographie, Marionnettes, Manipulation
Fleur Lemercier
Création musique / Enregistrement B.O.
Jean-Pierre Sarzier
Voix
Dominique Laidet
Ingeniérie système lumière
Gilles Reyna

Texte original publié aux éditions Albin Michel.