Compagnie Fleur Lemercier

Fleur Lemercier

Depuis qu’elle découvert les ciseaux, éblouie par les inventions et les créations humaines, elle cherche un lieu à la frontière de la technique et des arts. Elle se lance dans des études de mathématiques et de sciences de l’information géographique, et en parallèle passe de nombreuses heures à fabriquer, photographier, peindre, dessiner, filmer, découper, bidouiller diverses machines et d’autres bidules sur un coin de table ou dans sa cave, et entreprends de se former à la construction de marionnettes.

Au tournant du siècle, elle abandonne les sciences exactes pour se consacrer à la marionnette et au théâtre.

La compagnie Fleur Lemercier

Les projets de la compagnie sont bâtis à partir de textes écrits par un auteur, d’une proposition musicale originale, d’une envie de marionnettes, de machines visuelle ou sonores, de mouvements. Ils intègrent des ordinateurs, des microcontrôleurs et d’autres assistants de créations numériques ou pas. Ils expérimentent le rapport entre ces médias et construisent des propositions poétiques transdisciplinaires. Chacun interroge à sa manière le rapport à la forme spectaculaire.
Initié en 2014 avec Carnet de poilu, une toute petite forme de 8 minutes à partir du livre éponyme de Renefer, qui relate en texte et en image le front de la première guerre mondiale à sa fille. Pièce de théâtre d’ombre coloré sur praxinoscope pour lieux obscurs.
Les 3 petits vieux qui ne voulaient pas mourir, opéra-comique pour marionnettes à été crée à l’Espace 600 à Grenoble fin 2015, à partir d’un texte de Suzanne Van Lohuizen et d’une musique de Sébastien Berger.
In Extremis est sorti de terre en 2018, aboutissement d’une résidence Culture et Santé d’un an au centre médical Rocheplane. C’est une fiction dont le texte est issu d’une commande à Simon Grangeat composée à partir des témoignages des patient en soins oncologiques, illustrée en musique par des instruments robots qui jouent la musique en direct.
En 2019, la compagnie crée une petite forme hors les murs. La bête du Marais, un fabliaux pour zones humides, qui au moyen de marionnettes , de masques et du théâtre de papier trace une fable contemporaine sur la protection des zones sensibles. Commande du Conseil Départemental 38 à partir du texte d’Arthur Cena lauréat du prix M Comme Marais.
Un cycle de spectacle est initié en 2020, autour d’un dispositif créée par la compagnie : des instruments de musiques électromécanique jouables en direct, un dispositif de lumières d’ombres et une interface homme machine qui permet de piloter en direct tous les élément du dispositif, au point de pouvoir improviser au moment des représentations avec ces outils. Chaqu’un des 2 spectacles utilisant sa propre déclinaison du dispositif  : Matière sombre, crée en 2022, est un spectacle de compositions instantanées de musique, d’ombre et de lumière, autour des thèmes éponymes (les modèles cosmologiques de la matière et de l’énergie). Vassilissa, sorcière de mère en fille est une veillée initiatique à la sorcellerie numérique, adaptation du conte Vassilissa la très belle.